ACCORD DE COTONOU : une grande opportunité pour les opérateurs économiques.
Le 3 décembre 2020 l’UE et l’Organisation des États de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique sont parvenues à un accord politique à propos d’un nouvel accord de partenariat qui prend la suite de l’accord de Cotonou. À la conclusion des négociations, l’accord post-Cotonou a été signé le 15 avril 2021.
Le nouvel accord de partenariat sera le nouveau cadre juridique pour les relations de l’UE avec le 79 Pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
L’accord veut renforcer les capacités de l’UE et des Pays ACP pour faire face ensemble aux enjeux globaux.
Il établit des principes communs et il comprend les suivants secteurs prioritaires:
- Démocratie et droits humains;
- Développement et croissance économique durables;
- Changements climatiques;
- Développement humain et social;
- Paix et sécurité;
- Migration et mobilité.
L’accord de Cotonou est une forte collaboration qui se base sur une série de principes:
- L’égalité des partenaires;
- Ce sont les pays ACP qui définissent leurs propres politiques de développement;
- La coopération ne concerne pas seulement les gouvernements, mais les parlements, les autorités locales, la société civile, le secteur privé et les partenaires économiques et sociales aussi jouent leur rôle;
- Les accords de coopération et les priorités changent en fonction de différents aspects, comme par exemple les niveaux de développement des Pays.
Dans le cas spécifique, indépendamment du gouvernement central qui est le partenaire principal, le partenariat est ouvert à d’autres acteurs différents, afin de faciliter l’inclusion de tous les secteurs de la société, y compris le secteur privé et les organisations de la société civile, dans la vie politique, économique et sociale.
L’innovation réelle consiste dans le fait que les acteurs de la coopération ne sont plus seulement les gouvernements centraux, mais aussi les gouvernements qui ne sont pas publics, c’est-à-dire le secteur privé, les partenaires économiques et sociaux, y compris les organisations des syndicats et la société civile dans toutes ses formes. Ils sont reconnus dans la mesure où ils répondent aux besoins de la population, montrent des compétences spécifiques et sont organisés et dirigés dans une façon démocratique et transparente.
Alors les entreprises aussi acquièrent leur centralité dans la mesure où elles deviennent les destinataires directes de la contribution financière de la part du Fond Européen pour les projets de développement qu’elles veulent réaliser à l’intérieur des Pays adhérents à l’Accord, mais il n’est pas nécessaire que les fonds doivent « passer » forcément par les Gouvernements Centraux de tels Pays.
Pour mieux comprendre, on peut supposer que l’entreprise contractant doit réaliser un projet immobilier qui lui a été commandé par le Gouvernement Central d’un Pays Africain mais qu’elle reçoit sa contrepartie directement par le Fond Européen.
Notre Organisation est une promotrice de « accompagner » les entreprises et tous les opérateurs économiques qui veulent réaliser des infrastructures, des projets agricoles, ecc. Dans ces Pays, en utilisant ainsi les opportunités qui résultent de l’accord de Cotonou, à travers ses propres relations internationales, en s’interposant entre l’entreprise, le Gouvernement central et l’organisme de financement européen.
Nous pourrons nous occuper de partager avec les représentants du gouvernement central l’exigence de réaliser un projet et de proposer les entreprises possédant les qualifications appropriées, conformément à la législation pertinente en vigueur.
Si le contrat est attribué, dans le cas où il s’agit d’un travail de construction par exemple, notre Organisation s’occupera de suivre toutes les étapes institutionnelles et administratives du procès afin de garantir à la fois au gouvernement central et à l’entreprise la mise en œuvre du projet de développement identifié.
Pour d’autres informations contacter: segreteria@asigitalia.com